Au Luxembourg comme en France, la détention – et à plus forte raison la consommation de cannabis – est sévèrement réprimée par la loi. Toutefois ce n’est pas le cas du cannabidiol, qui en est pourtant un dérivé. Pourquoi ? En réalité, le CBD possède un taux de THC inférieur aux 0,2 % autorisés par la loi, ce qui le rend légal à la consommation, sous certaines conditions. Sa rapide propagation sur le continent européen n’a pas permis à la législation française d’anticiper son arrivée, ce qui lui vaut donc le surnom de “cannabis légal”.
Le CBD a donc pu se démocratiser grâce à la complexité de sa situation : s’il n’est pas assimilé à des stupéfiants, son utilisation doit tout de même être soumise à une restriction puisqu’il s’agit d’un dérivé du cannabis. Mais il n’en est rien pour l’instant du côté des consommateurs. Il faut en revanche se méfier des vendeurs qui viendraient à commercialiser ces produits sous forme de remèdes thérapeutiques ou sous l’appellation d’anti-douleurs, car cela est strictement interdit : seuls les médecins et les pharmaciens peuvent délivrer. des médicaments.